Vacuum
Projet d’installation lumineuse extérieure pour la Nuit Blanche de Montréal. 2018.
En collaboration avec Sacha Buliard, Alexanne Mallet et Doha Yaquot.
Aujourd’hui, nous évoluons dans un jour perpétuel, presque jour polaire. La ville est constamment éclairée; les lumières très blanches ou bleues qui occupent notre espace urbain via l’éclairage public artificiel et la foule d’éléments électroniques qui peuple notre environnement proche troublent les rythmes circadiens. Le jour prend place, rayonnant, omniprésent, en ne cédant plus ce qu’il doit à la nuit. Illuminant la nuit, nous diminuons son potentiel d’imagination et plus aucune place n’est donnée au vide qui précède l’endormissement.
Créer un espace propice à redonner sa place à la nuit, au sommeil et au rêve, un refuge dans un environnement de lumière artificielle, en déconnexion avec l’espace urbain. Façonner une nuit polaire. Plonger l’individu dans un bain de lumière, matérialisé par une brume colorée aux longueurs d’onde orangées afin de stimuler sa production de mélatonine. Finalement, offrir à l’individu un espace de vide et de silence, un temps de pause coupé du tumulte visuel et sonore extérieur, des sollicitations permanentes qu’il subit quotidiennement, pour laisser place à autre chose.
Espace de décompression, le bain de lumière invite à un moment en suspens. Point d’orgue dans l’environnement urbain, Vacuum créé un espace de rencontre entre-soi pour le spectateur.
Créer un espace propice à redonner sa place à la nuit, au sommeil et au rêve, un refuge dans un environnement de lumière artificielle, en déconnexion avec l’espace urbain. Façonner une nuit polaire. Plonger l’individu dans un bain de lumière, matérialisé par une brume colorée aux longueurs d’onde orangées afin de stimuler sa production de mélatonine. Finalement, offrir à l’individu un espace de vide et de silence, un temps de pause coupé du tumulte visuel et sonore extérieur, des sollicitations permanentes qu’il subit quotidiennement, pour laisser place à autre chose.
Espace de décompression, le bain de lumière invite à un moment en suspens. Point d’orgue dans l’environnement urbain, Vacuum créé un espace de rencontre entre-soi pour le spectateur.
La matérialisation du silence se traduit ici par une temporalité de 4’33”, faisant référence à l’oeuvre de John Cage. Souvent décrite comme 4 minutes et 33 secondes de silence, le compositeur propose en réalité au spectateur de s’écouter et d’écouter son environnement.
De manière analogue, notre projet vise à donner corps au vide dans une société faite de plein.
Expérimentation Echelle 1:1
4'33", John Cage, 1952, Partition musicale Plan d'implantation atmosphérique sur le site du Jardin Sanguinet
