- Afghanistan -
Dans le cadre de ses 50 ans, Médecins sans frontières a voulu créer un abécédaire relatant toutes leurs actions à travers le monde, notamment en Afghanistan où ils sont présents depuis presque 40 ans. J'ai tiré la lettre A pour Afghanistan.
J’ai choisi de réaliser une animation sur les attentats de la maternité de Dasht-e-Barchi, à Kaboul, survenue le 12 mai 2020. L’actualité en Afghanistan relate de nombreux attentats et celui-ci m’a particulièrement touchée. Un fait m’a marqué: une femme réussie à donner naissance dans cette situation d’urgence et de terreur. C’est un fort symbole de résistance que j’ai décidé de réutiliser. Dans cette vidéo, je souhaite adopter le point de vue d’un enfant à naître. J’ai décidé de retranscrire les évènements par une reconstitution sonore immersive et quelques paroles de personnages différents. Il n’y aura pas de voix off. L’action se déroulera en deux temps. La première partie sera celle de l’enfant in utero. Sa vision sera représentée par des formes organique qui évolueront en fonction des sons . La deuxième partie sera consacré à la venue au monde et la sortie de la maternité. Sa vision évoluera en formes plus figuratives à une opacité variable en fonction de la profondeur de champ.
J’ai choisi de réaliser une animation sur les attentats de la maternité de Dasht-e-Barchi, à Kaboul, survenue le 12 mai 2020. L’actualité en Afghanistan relate de nombreux attentats et celui-ci m’a particulièrement touchée. Un fait m’a marqué: une femme réussie à donner naissance dans cette situation d’urgence et de terreur. C’est un fort symbole de résistance que j’ai décidé de réutiliser. Dans cette vidéo, je souhaite adopter le point de vue d’un enfant à naître. J’ai décidé de retranscrire les évènements par une reconstitution sonore immersive et quelques paroles de personnages différents. Il n’y aura pas de voix off. L’action se déroulera en deux temps. La première partie sera celle de l’enfant in utero. Sa vision sera représentée par des formes organique qui évolueront en fonction des sons . La deuxième partie sera consacré à la venue au monde et la sortie de la maternité. Sa vision évoluera en formes plus figuratives à une opacité variable en fonction de la profondeur de champ.
La première partie se passe dans le ventre de la mère. J’ai donc choisi des couleurs chaude rappelant l’utérus. Le ventre étant exposé, de la lumière le traverse et on peut deviner à certains instants l’action à l’extérieur. L’atmosphère utérine est générée par des cellules qui flottent et se déplacent à différentes vitesses. C’est le corps de la mère qui réagit directement aux bruits ambiant. J’ai choisi de traiter cette animation image par image pour garder une cohérence de rythme avec la deuxième partie qui a été réalisé en rotoscopie. Cette deuxième partie se passe à l’extérieur. J’ai trouvé que l’effet caméra embarquée était le meilleur moyen de montrer le ressenti d’un nouveau-né porté. J’ai donc tourné une vidéo sur laquelle j’ai redessinée des éléments choisis. La gamme de couleurs est la même, mais tire vers les tons plus clair car il y a plus de lumière. Le dessin est traité en contour pour contrebalancer la sensation de «plein» dans l’utérus et mettre en avant le vide auquel le nouveau né fait face. Les personnages qui bougent à l’écran apparaissent flous en fonction de leurs distances, rappelant ainsi la première vision d’un enfant.
